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Union Générale des
Travailleurs de Côte d'Ivoire
Siege Social
Bourse du Travail de Treichville
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Adé Mensah (Sg de l’Ugtci) : « les travailleurs ont été trahis »

lundi 03 Mai 2010
 

La 63eme fête du travail en Cote d’Ivoire, la 124eme dans le monde a été vivement célébrée par les trois centrales syndicales du pays. L’Union générale des travailleurs de Cote d’Ivoire (Ugtci) en a profité pour insister sur la situation désespérante des travailleurs.
Les discours n’ont pas évolué, ce 1er mai 2010. La plus vielle centrale syndicale du pays est resté collé à sa dynamique de la cherté de la vie et du chômage. Adé Mensah, le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs de Cote d’Ivoire (ugtci), pense que les travailleurs ont assez payé pour la crise que traverse le pays. « Apres avoir consenti d’énormes sacrifices pour accompagner les différents processus de sortie de crise, les travailleurs se sentent trahis et sont habités par un sentiment d’amertume, de chagrin et de rancœur », a-t-il affirmé samedi à la Bourse du travail, à Treichville, ou la centrale syndicale a célébré le 1er mai. En effet, selon Adé Mensah, le pays va de plus en plus mal. Il en veut pour preuve ces chiffres : chômage galopant à 44% de la population active, 50% des Ivoiriens vivent sous le seuil de pauvreté, 750 entreprises sinistrées, 80 000 emplois perdus, plus de 135 milliards de masse salariale annuelle envoles. Malheureusement pour l’Ugtci, le pouvoir public ne fait pas autant de sacrifice que les travailleurs l’ont fait. De sorte que, pendant les périodes de grève, notamment celle des transporteurs, les cadres de réflexion, mis en place, n’ont pas fonctionné. Adé Mensah demande la mise en marche de la commission du cadre permanent de concertation et la commission sur la cherté de la vie, créées depuis 2008. Qui plus est, la centrale syndicale est revenue sur le salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) et le salaire minimum agricole garanti (Smag). Un décret sera pris par le président de la république,  selon Joseph Ebagnerin,  premier secrétaire adjoint de la centrale, pour l’application du Smig. Sur la question de la sécurité des citoyens et des biens, l’Ugtci demande à l’Etat de prendre toutes les mesures nécessaires pour éradiquer le banditisme croissant. La centrale syndicale exige que la police soit davantage renforcée. Le problème de la cherté de la vie n’a pas manqué sur la liste. Les prix de l’eau et de l’électricité ont augmenté, pendant que les coupures d’eau et courant sont devenues de plus en plus fréquentes, a déploré l’UGTCI.

 

Raphael Tanoh

 
 
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